Hypnose

Elle s’inspire des apports de Milton Erickson, membre de l’école de Palo Alto, tout en se référant à l’histoire de l’Hypnose Traditionnelle qui a désormais acquis un statut scientifique clinique de par la confirmation de ses effets grâce aux neurosciences.

Tout comme on l’utilise dans les services hospitaliers généraux elle est également utile en clinique psychologique, par exemple ce qu’on nomme l’hypnose conversationnelle.

Il y  des recherches de plus en plus nombreuses et des domaines d’application qui se diversifient.

Le principe n’est pas de faire agir les gens contre leur volonté ou à leur insu comme la psychologie populaire le représente, ou la dite « hypnose de foire ».

Si cela était possible, le monde entier en serait rapidement informé, donc ne pas confondre avec l’emprise et la suggestion.

Il s’agit de réinitialiser les énergies psychiques et donner aux personnes la possibilité d’utiliser leurs propres ressources mentales pour aller vers des directions motivantes et des buts qu’elles ont pu se fixer sous leur propre contrôle, modifier leurs comportements.

Aux  demandes d’hypnothérapie des patients on leur expliquera qu’à l’évidence il s’agira plutôt de techniques et exercices  d’autohypnose appliqués en totale liberté, sans ingérence du thérapeute, et dont ils resteront responsables de l’utilisation ensuite.

Je me sers parfois en clinique de cette potentialisation positive si un patient le demande et si cela correspond à la problématique qui le concerne.

Jean Becchio, Charles Josselin (1994). Nouvelle hypnose, initiation et pratique. La Méridienne

Jay Haley (1987) Un thérapeute hors du commun ;Milton H. Erickson. Epi

Milton H. Erickson (1986) L’hypnose thérapeutique. Quatre conférences.  Editions ESF